mardi 16 juillet 2013

Echappées-belles du week-end

Salut les followers,

Désolé pour ce long silence-radio dû à des petits problèmes de santé (nous y reviendrons dans un prochain post mais ne vous inquiétez pas, on va bien!), mais surtout à notre passage éclair en France pour un point à mi-parcours de notre aventure guinéenne avec notre employeur!

Du coup, ces rapides retrouvailles avec potes et famille ont été l'occasion de s'adonner au sport favori de l'expat'-de-retour : résumer en 10 minutes les 6 mois qu'il a vécu dans son pays d'accueil. Et comme l'exercice se pratique à chacune des 36 retrouvailles qu'on avait prévues, autant vous confirmer que le discours était assez rodé en fin de séjour!!

Du coup, en si peu de temps pour parler de la Guinée, on se rend compte qu'on s'est pas mal focalisés sur un aspect de notre expérience : la rusticité de la vie à Conakry. C'est en effet un des éléments marquants de nos 6 premiers mois, surtout quand on revient à Paris et que du coup, la capitale guinéenne ne tient pas 3 secondes la comparaison :-)

C'est vrai que Conakry est poussiéreuse, bruyante, peu développée, ses plages regorgent de plastique, ses routes sont pleines de trous, ses voitures crachent des nuages de particules, ses trottoirs sont trop petits, ses restaurants et ses sorties culturelles peu nombreuses, sans parler des embouteillages sans fin. Mais en même temps, "vous vous attendiez à quoi les cocos" allez-vous nous répondre?

Du coup, pour vous montrer qu'on ne se plaint pas, et qu'on prend cette expérience du bon coté, on voulait vous parler d'un bel aspect de notre quotidien: les échappées de fin de semaine. Un tel chaos en capitale a l'avantage de rendre nos sorties dans la campagne de Guinée encore plus appréciables et belles. Petit florilège:

- Les îles de Loos, en face de Conakry, qu'on vous a déjà présentées lors d'un précédent post et accessibles en 30 minutes de pirogue. Une vraie bouffée d'oxygène mais uniquement accessible en saison sèche (donc pas avant octobre prochain).

- Le Mont Kakoulima, marqueur symbolique de la sortie de Conakry. Toujours sympa à grimper à pied (3 bonnes heures) et à redescendre en vélo ou en pick-up (30 minutes).



- Les chutes de la Soumbah, spot touristique préempté par un Libanais qui en a fait un restau-hôtel. Bien rafraîchissant mais ça fait un de ces bruits ces cascades!!(on reste des français en vacances...râleurs:-)


- Coyah, bourgade à la sortie de Conakry connue pour l'eau en bouteille éponyme qu'on trouve partout dans le pays. Une ONG, montée par une hollandaise, y a installé un petit village touristique au bord d'une rivière.

- Le lac Kobah, un lac artificiel au bord duquel une franco-guinéenne a construit un petit hôtel prisé des expat'. Sympa pour faire de la barque (ça pèse bien 1 tonne ce truc!) ou pour se balader dans les palmeraies du coin.


- Bel-Air et Boffa. Le premier est la plus grande plage du pays, le second une ville marquée par son histoire de port négrier. Une sortie accessible après 5heures de route donc uniquement pour les week-end prolongés!


- Kindia, la deuxième grosse ville de la région côtière, où l'agriculture est florissante. On vous avait parlé de nos déboires lors de notre première excursion là-bas (5h de route au lieu de 3h), rien à voir avec la seconde excursion menée avec Lucie K. (8h cette fois-ci!). Mais ça valait le coup: on y a découvert la ferme Fabik qui fait de l'agro-tourisme. Un havre de paix, tout simplement.


Petite question Bonus: Dans lequel de ces endroits avons nous eu la chance de chopper la bilharziose?:-)

Clem & Titia